CES Las Vegas : de l’incertitude sanitaire à la certitude business pour les pépites de Nouvelle-Aquitaine
Les avis sont unanimes : les startups de la délégation régionale ont vécu un très bon CES, malgré la pandémie de Covid-19 qui a réduit la fréquentation. Si les visiteurs étaient moins nombreux (40 000 en 2022 au lieu de 170 000 en 2019), les contacts noués sur place ont été plus qualifiés et déjà générateurs de chiffre d’affaires pour certaines startups. Parallèlement, les membres de la TeamNAqui ont connu une précieuse exposition médiatique. Voici un florilège des témoignages publiés par les startups présentes.
La petite moto électrique Xubaka, développée par la startup basque Sodium Cycles, a tiré son épingle du jeu avec des rencontres de qualité. Son président Benoît Marty estime que le CES aura nécessité pour la startup un investissement de 12.000 euros et calcule que le chiffre d’affaires généré grâce au salon avoisinera a minima les 100 à 150.000 euros. Un retour sur investissement très important qui se double de marques d’intérêts internationales, d’un volume de demandes d’essais qui a explosé, et d’une couverture médiatique conséquente. La journaliste du 20h de TF1 présente au CES a ainsi passé un moment, lors de son reportage du samedi, au guidon de l’engin !
« Ce passage télévisé a amené son lot de demandes d’essais et de bonnes nouvelles ! », se réjouit le CEO Benoît Marty sur Linkedin. A noter également, un article dédié dans 20 Minutes, mais aussi dans de nombreuses publications spécialisées dont L’Automobile Magazine, un reportage prochain dans Auto Moto…
Hypnoledge a été retenue parmi les 8 startups prometteuses du CES par le magazine Be a boss. La startup favorise l’apprentissage des langues et des soft skills grâce à une application mobile en utilisant l’hypnose. Voici le retour partagé sur son compte Linkedin :
Seule startup de la delegation TeamNAqui auréolée d’un Innovation Awards, MyEli a fait le voyage pour récupérer son trophée, présenter son bijou connecté anti-agression et sourcer des technologies potentiellement intéressantes pour sa R&D.
La couverture média de MyEli en lien avec le CES a également été conséquente, avec notamment des articles dans Les Echos Start, le JDN, Ouest-France, L’Obs, L’ADN Business…
Comme MyEli, Facil’iti, habituée du CES, estime que cette édition était « moins dense mais plus qualitative » dans les colonnes de La Tribune. La startup basée à Limoges s’est rendue à Las Vegas pour la 7e fois ! Sa solution permet d’adapter l’affichage d’un site web aux besoins des utilisateurs qui souffrent de handicap moteur, visuel ou cognitif.
Le véhicule électrique de Pickwheel a attiré l’œil dans les allées du salon. Sa spécificité : il se pilote uniquement avec les pieds, libérant ainsi les mains des professionnels pour d’autres tâches. Le grand patron du CES Gary Shapiro est lui-même venu découvrir la startup :
Startups Magazine a apporté un beau coup d’éclairage en sélectionnant Pickwheel parmi son top 10 des startups du CES et CRN dans sa liste de 20 coups de cœur.
La jeune pépite bordelaise Pozzz a mis au point une pochette éducative et connectée permettant de réduire le temps d’exposition (et l’addiction) aux smartphones. Combinée à une mécanique de gamification, la pochette et son ZIP breveté à l’international comptabilise et récompense le temps passé sans écran, de manière à ancrer de bonnes habitudes d’utilisation. Utile pour les enfants et adolescents comme pour leurs parents !
CEO d’Airudit, Philippe Lebas ne regrette pas le temps, l’énergie et les investissements consentis pour partir au CES. La pépite est spécialisée dans la conception des interfaces humains / systèmes pilotées par la voix.
Le coloré (et très innovant) instrument de musique développé par Joué a, lui aussi, eu les honneurs du journal de 20h sur TF1.
« Les visiteurs que nous avons rencontrés ne sont pas venus que par simple curiosité, il en découle des contacts très qualifiés, notamment avec des investisseurs qui avaient pris rendez-vous », se félicite Nathalie Birac, fondatrice de la fintech Finz., dans les colonnes de Placeco. « Nous travaillons déjà avec des partenaires américains, notamment par le biais du programme startup de Microsoft, et c’était important qu’ils puissent nous voir sur place. »
Venu en tant que visiteur, Aymeric Castaing n’exposait pas pour Umanimation. Mais le dirigeant bordelais a malgré tout profité du CES pour creuser le sujet du Metaverse et comprendre la vision des géants mondiaux :
La délégation #TeamNAqui était soutenue au CES par la Région Nouvelle-Aquitaine, La French Tech Bordeaux et la CCI Internationale Nouvelle-Aquitaine.