hello RSE lève 1,3 M€ pour accélérer la transition sociale et écologique de la commande publique
La startup bordelaise hello RSE annonce avoir bouclé un tour de table de 1,3 million d’euros auprès de la Banque des Territoires et de BADGE. En forte croissance, l’entreprise propose une place de marché pour aider les collectivités territoriales et les établissements scolaires à acheter de manière plus vertueuse.
Avec cette levée de fonds, hello RSE va pouvoir étoffer son offre, recruter et accélérer sa croissance, déjà soutenue. La startup fait partie de la Sélection 2022 du programme NA20 porté par les 7 écosystèmes French Tech de Nouvelle-Aquitaine.
Fondée en 2018 par Olivier Perron, hello RSE se définit comme « la première plateforme e-commerce à s’affranchir du simple référencement par le prix et par la disponibilité au profit d’une approche fondée sur les principes de la RSE ». La société se positionne sur le marché des commandes de gré à gré (inférieures à 40.000 euros) du secteur public. Elle référence ainsi de nombreuses solutions éducatives de la maternelle à l’université : matériel informatique ou pédagogique pour l’apprentissage des langues ou de solutions dédiées aux enfants présentant des troubles DYS ou TDAH.
Aider les PME à accéder à la commande publique de gré à gré
Son positionnement va à l’encontre des marketplaces telles qu’Amazon qui ne jurent que par le prix le plus bas et la disponibilité immédiate. hello RSE a développé un algorithme qui se base avant tout sur l’impact social et écologique des produits et des fournisseurs. Le caractère local est aussi regardé de près, garant d’emplois au plus proche. Pour les acteurs publics, c’est la possibilité de respecter la législation qui les oblige désormais à s’orienter vers des modes de consommation plus vertueux.
En mettant en avant les revendeurs locaux et engagés dans une démarche vertueuse, hello RSE veut aussi permettre à des milliers de PME françaises d’accéder à la commande publique plus facilement et donc à relocaliser le business.
L’impact social, écologique et la dimension locale comme filtres
« Ce qui vous rend visible sur hello RSE, c’est à la fois votre géolocalisation, votre caractère local ; mais également, votre « niveau » de RSE (labels acquis, statuts d’entreprise solidaire, etc). Ce qui rend notre concept unique, tient en notre capacité à agréger les bonnes données RSE au cœur même de l’expérience d’achat », précise l’entreprise. Le tunnel d’achat permet aux internautes de privilégier d’emblée les produits les mieux labellisés, les moins énergivores ou encore les plus réparables. Pour cela, il suffit d’activer le bouton à impact (« Afficher uniquement les produits les plus responsables »). Une fois sur la fiche produit, hello RSE suggère d’emblée les vendeurs les plus responsables et les plus locaux.
Une offre à étendre à toutes les entreprises
« Alors que de nombreuses réglementations visent à orienter les collectivités vers plus d’achats responsables, il n’existait pas d’outil leur permettant d’effectuer facilement des achats plus durables. Aujourd’hui notre objectif est clair, rendre les achats de gré à gré qui représentent environ 40 milliards d’euros, plus responsables », déclare Olivier Perron, fondateur et président d’hello RSE, accompagnée par la Pépinière éco-créative des Chartrons.
« En favorisant les vendeurs par leur approche RSE et non par leurs dépenses en référencement ni par le prix, hello RSE s’inscrit en rupture avec le e-commerce tel que nous l’avons connu jusqu’à présent. Notre plateforme reste en adéquation complète avec des attentes croissantes en matière d’achats favorisant les circuits courts, l’éthique, la diversité et le respect de l’environnement. Et, au-delà des collectivités territoriales, nous allons rapidement étendre notre offre à toutes les entreprises soucieuses que leurs achats soient en lien avec leurs objectifs RSE » complète Aymeric Le Quinio, directeur général de hello RSE.
« Les établissements scolaires et les collectivités sont actuellement sous-dotées en matériel numérique. La Banque des Territoires a à cœur de leur faciliter l’accès aux équipements et usages pour les aider à remplir leur mission mais aussi pour encourager l’expérimentation de nouveaux modèles éducatifs et contribuer à réduire les inégalités scolaires », complète Christophe Genter, directeur du département cohésion sociale et territoriale à la Banque des Territoires.
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