Certifiée par la CNIL, V8te obtient le plus haut niveau de sécurité pour son système de vote électronique
Basée à Bordeaux, V8te annonce avoir obtenu le plus haut niveau de certification et conformité octroyé par la CNIL. L’organisme a reconnu sa solidité et la fiabilité de son système de vote en ligne appuyé sur la blockchain et sa technologie.
V8te est au niveau 3 ! Il ne s’agit pas de jeu vidéo ici, mais bien une belle récompense pour la société qui voit ses efforts reconnus par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). S’il fallait résumer en quelques mots, elle a mis au point la première « urne transparente digitale » certifiée en Europe.
Ce fameux « Niveau 3 » est le niveau de sécurité le plus exigeant défini par la CNIL. « En France, lorsqu’un produit de vote électronique se dit « sécurisé », cela signifie que son éditeur a procédé et réussi un audit de sécurité et de conformité de la dite solution de vote, auprès d’experts indépendants et reconnus, et répondant aux exigeances de la loi de 2019 émises lors de la recommandation CNIL sur le vote électronique », décrit la startup.
Après plusieurs semaines d’audit, V8TE a obtenu cette conformité CNIL pour son dernier produit de vote en ligne, connecté à la blockchain Ethereum, validant ce fameux niveau de sécurité 3. Comptant déjà plus de 4.000 clients dans 70 pays, V8te a pour objectif de proposer sa solution auprès de grands groupes et institutions pour des scrutins à grande échelle et programmés simultanément dans plusieurs régions ou pays dans le monde. « Une première en Europe permettant d’ouvrir la voie à de futures élections démocratiques digitalisées », veut croire la société, qui s’appuie également sur sa propre technologie brevetée à l’échelle européenne.
Des urnes sécurisées, transparentes et décentralisées
« Avec ce nouveau produit, nous avons réussi à réunir la philosophie de décentralisation de la blockchain et du Web3, aux exigences réglementaires en France et en Europe, qui protègent chaque citoyen et votant. La sortie de « Consensus Layer » d’Ethereum3 est un atout pour une technologie comme la nôtre, qui demande à la fois sécurité, transparence et scalabilité », explique Romain Menetrier, cofondateur de V8TE.
Une fois son vote effectué puis scellé, avec des mécanismes de chiffrement approuvés par l’ANSSI (l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) et de façon souveraine – c’est-à-dire depuis son propre terminal (ordinateur, smartphone ou tablette) – le votant envoie son bulletin de vote entièrement chiffré et protégé, à l’urne sécurisée, transparente et décentralisée. Ensuite, chaque votant peut à la fois vérifier de lui-même que son bulletin, même chiffré, est bien contenu dans l’urne, n’a pas été modifié et a bien été comptabilisé.
Le votant peut également, comme tout autre citoyen ou observateur indépendant – et par analogie avec un bureau de vote physique – avoir accès en toute transparence à l’urne digitale décentralisée et ainsi vérifier que tous les bulletins collectés proviennent d’électeurs légitimes et que les résultats proclamés correspondent bien aux suffrages exprimés par ces électeurs. Pour autant, si le processus de vote est auditable, le secret des votes reste bien évidemment gardé.
Trois piliers pour un vote en toute sécurité
« La vision de notre équipe et notre produit s’est construite sur l’idée de transparence. Ajoutée à la souveraineté du votant et cette conformité CNIL, nous avons les 3 piliers qui permettent une confiance totale de l’utilisateur pour réaliser un vote en ligne. Nous prouvons que lorsque l’innovation est mise au service du plus grand nombre, elle devient progrès. Lorsque la loi le permettra, les citoyens pourront ainsi utiliser notre solution de vote Blockchain, par exemple lors d’élections officielles, nationales et européennes. En ces temps électoraux, il s’agit d’un enjeu stratégique pour les états et la démocratie, notamment pour lutter contre l’abstention », poursuit Guillaume Odriosolo, CEO et cofondateur de V8te.
Incubée au sein d’Unitec, accélérée au Village by CA Aquitaine, la société est recensée par l’Etat et la direction interministérielle du numérique (DINUM), au sein de son catalogue GouvTech, afin de fournir aux institutions un service de vote en ligne sécurisé. Employant une douzaine de personnes, elle est autofinancée et réalise « plusieurs centaines de milliers d’euros de chiffre d’affaires ».
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