Femmes de La French Tech / Women in French Tech : Agnès Kouleon, fondatrice de MySOA
La Mission French Tech et son réseau des Capitales et Communautés French Tech se mobilisent pour mettre en lumière les femmes qui, partout en France et dans le monde, font la French Tech. Parce qu’on ne les voit pas encore assez, et qu’on a besoin de plus les voir pour que d’autres les rejoignent, nous donnons la parole à celles qui sont déjà des piliers de la French Tech. Rendez-vous toutes les deux semaines, voire plus régulièrement, pendant toute l’année 2025 pour la diffusion de ces portraits « Femmes de La French Tech / Women in French Tech » sur Linkedin, Instagram et également sur notre site. Nous donnons aujourd’hui la parole à Agnès Kouleon, CEO fondatrice de MySOA.
Première startup française de la proptech qui réinvite l’immobilier pour les diasporas africaines et au-delà, la startup Mysoa permet l’acquisition de biens immobiliers à travers sa plateforme numérique de mise à disposition d’offres en Afrique depuis la France. Elle propose une solution 100% digitalisée permettant de sécuriser et garantir les transactions immobilières. Fondatrice de MySOA, Agnès Kouleon a bénéficié du programme French Tech Tremplin. Elle est par ailleurs rédactrice en cheffe et fondatrice de KANIAN Magazine.
Quel a été ton déclic « French Tech » ?
« Mon déclic est né de mon envie de résoudre des problématiques concrètes pour la diaspora africaine et de l’accès à l’écosystème French Tech. Après plus de 15 ans en gestion de projets, j’ai compris que l’innovation pouvait combler les lacunes liées à l’investissement immobilier à distance en Afrique. »
La chose dont tu es la plus fière ?
« Je suis particulièrement fière d’être pionnière dans la mise en place d’une solution 100 % digitale qui facilite des transactions immobilières fiables et transparentes pour tous ceux qui souhaitent acquérir un bien en Afrique. Aujourd’hui, MySOA est la seule plateforme de ce type sur le marché, et c’est cette innovation qui me rend la plus fière. »
Ton objectif professionnel le plus fou ?
« Mon objectif professionnel le plus fou est de toucher 5 % de la diaspora africaine en Europe, soit environ 400 000 personnes, représentant un chiffre d’affaires potentiel de 592 millions d’euros sur les cinq prochaines années. »
Si tu pouvais revenir en arrière, est-ce qu’il y a quelque chose que tu ferais différemment ?
« Si je pouvais revenir en arrière, je bâtirais dès le départ un réseau de soutien plus solide, notamment entre femmes entrepreneures, pour partager les bonnes pratiques et anticiper certains défis. J’ai dû souvent prouver ma légitimité dans un secteur encore majoritairement masculin, mais ces épreuves m’ont rendue plus déterminée et résiliente. »