Femmes de La French Tech / Women in French Tech : Stéphanie Hillard, Demeter
La Mission French Tech et son réseau des Capitales et Communautés French Tech se mobilisent pour mettre en lumière les femmes qui, partout en France et dans le monde, font la French Tech. Parce qu’on ne les voit pas encore assez, et qu’on a besoin de plus les voir pour que d’autres les rejoignent, nous donnons la parole à celles qui sont déjà des piliers de la French Tech. Rendez-vous toutes les deux semaines, voire plus régulièrement, pendant toute l’année 2025 pour la diffusion de ces portraits « Femmes de La French Tech / Women in French Tech » sur Linkedin, Instagram et également sur notre site. Le 2e opus, aujourd’hui, donne la parole à Stéphanie Hillard, directrice d’investissement au sein de Demeter.
Demeter est un acteur européen majeur de l’investissement en capital risque, capital développement et infrastructure dans la transition énergétique et écologique. Basée à Bordeaux, Stéphanie Hillardy travaille en tant que directrice d’investissement. Elle est membre du board de plusieurs startups telles que Bout à Bout, Chouette, Sunna Design, Telaqua, Trapview et Viti-Tunnel.
Quel a été ton déclic « French Tech » ?
Je suis un pur produit du capital risque, je suis tombée dedans dès mon 1er stage de césure chez ACE Management, chez qui j’ai été embauchée ensuite en sortie d’études. Cela fait donc 10 ans que je suis investisseur dans les startups tech et je trouve toujours aussi passionnant de rencontrer des entrepreneur.e.s et de découvrir leurs innovations.
La chose dont tu es la plus fière ?
Je suis particulièrement fière de mon tout premier deal en Nouvelle-Aquitaine. Après avoir tissé une relation de confiance avec les fondateurs et les avoir accompagnés dans la réflexion sur la structuration de leur levée, nous avons réalisé celle-ci et fédéré un tour de table de près de 20 m€. L’équipe et la société ont bien grandi depuis, je suis très impressionnée par ce qu’ils ont réussi à construire.
Ton objectif professionnel le plus fou ?
A court terme nous avons de beaux challenges pour finir de déployer notre fonds actuel, VitiRev Innovation, dédié à la viticulture durable et nous allons aussi chercher à lever le fonds successeur pour continuer à accompagner la filière dans sa transition écologique. Notre objectif sera également de réaliser de belles sorties sur les sociétés du portefeuille actuel dans les années à venir.
Si tu pouvais revenir en arrière, est-ce qu’il y a quelque chose que tu ferais différemment ?
C’est tentant à posteriori de se dire « j’aurais dû / je n’aurais pas dû », en particulier sur les décisions d’investissement. Ce qui est sûr c’est que l’on peut toujours mieux faire pour créer de la valeur au sein de ses participations. Par exemple, nous accompagnons en ce moment la mise en œuvre de synergies concrètes entre les sociétés de notre portefeuille, notamment commerciales, et je suis convaincue que cela peut faire la différence et contribuer au succès de VitiRev.
