Découvrez les premiers speakers du French Tech Day !
C’est un feuilleton qui démarre… maintenant ! A partir de ce jeudi 10 octobre, nous vous présenterons chaque semaine quelques speakers qui interviendront lors du French Tech Day. Découvrez leur identité et foncez réserver votre place !
La prochaine édition du French Tech Day aura lieu le 21 novembre au Palais de la Bourse à Bordeaux. Plus de 2000 visiteurs sont attendus, à partir de 14h30, pour assister à la trentaine d’interventions programmées par La French Tech Bordeaux, organisatrice de l’événement. La formule qui a fait le succès des éditions précédentes reste fondamentalement inchangée. Quel que soit son pedigree et son vécu, chaque speaker doit se plier à un format unique, 15 minutes de talk et pas une de plus, afin d’aller à l’essentiel et de traiter chaque sujet de manière très directe sur l’une des deux scènes proposées. Seule petit changement par rapport à 2023 : la scène 2, victime de son succès, pourra accueillir cette fois davantage de visiteurs.
L’événement est gratuit et ouvert à tous, la billetterie est ouverte ici.
Le French Tech Day se compose de plusieurs temps forts mettant en avant l’ensemble des acteurs de notre écosystème. Entrepreneurs, investisseurs, incubateurs et accélérateurs, acteurs publics, talents, écoles de Bordeaux et de la Nouvelle-Aquitaine se retrouvent le temps d’une après-midi et d’une soirée. Au-delà des talks, l’événement donnera une large place à la remise des trophées du programme Impact NA20, dédié aux startups de l’impact en Nouvelle-Aquitaine, ainsi qu’au Démo Day, la bataille des startups les plus prometteuses issues des structures d’accompagnement partenaires de La French Tech Bordeaux. Au total, plus de 30 intervenants seront présents sur scène pour partager un sujet qui leur tient à coeur. Voici les premiers noms et les thèmes qu’ils aborderont. La suite dans les prochains jours !
« Les erreurs qui nous ont coûté cher (mais ne nous ont pas tués) »
Laure Courty, présidente fondatrice de Jestocke.com
Lancée en 2014 en pleine vague de la consommation collaborative, Jestocke a tracé son chemin jusqu’à devenir la plateforme de costockage leader en France, mettant en relation des propriétaires de surfaces de stockage vacantes avec des locataires particuliers qui recherchent un garde-meuble, une cave, un garage… pour y entreposer leurs affaires. Depuis le Covid, la startup bordelaise se développe également en direction des professionnels sous la marque Waresito, en s’appuyant sur un réseau de plus de 1500 logisticiens et transporteurs. Durant son talk, Laure Courty, présidente et fondatrice de Jestocke.com, livrera sans filtre les écueils traversés et quelques conseils avisés : les stratégies produit BtoB VS BtoC, la capacité à saisir l’inattendu… et l’importance de savoir écouter : écouter ses intuitions mais aussi, parfois, ne pas écouter ses potentiels clients.
« Rendre le web meilleur, ou pourquoi il est si compliqué de faire simple »
Elie Sloïm, président d’Opquast
Un site web, c’est bien quand c’est simple. Mais faire un site web simple, c’est très compliqué. L’industrie du numérique se rend progressivement compte qu’elle doit proposer des sites et des applications faciles à utiliser, accessibles à tous et toutes, de façon sécurisée et en minimisant l’impact environnemental. Autrement dit, il ne s’agit pas seulement de faire des choses, mais de les produire en respectant des exigences et en prévenant des risques. C’est ce que l’assurance qualité a fait dans des secteurs comme l’aéronautique, l’automobile ou la santé. Et pour le secteur numérique, c’est pour quand ? Elie Sloïm abordera ce sujet crucial lors de son talk. Il est président d’Opquast, société fondée en 2020 dont le rôle est de créer des checklists assurance qualité, former et certifier les professionnels et animer un écosystème de personnes et d’organisations décidées à rendre le Web meilleur.
« ChatGPT sera-t-il votre psychologue 2.0 ? »
Marion Pech, post-doctorante dans l’équipe Flowers à Inria Bordeaux
Et si l’intelligence artificielle devenait une alliée incontournable, jusqu’à accompagner nos psychologues dans l’analyse des entretiens ? Les modèles de langage comme ChatGPT permettent d’explorer des données complexes en identifiant des thèmes récurrents et en révélant des tendances parfois difficiles à percevoir rapidement pour l’humain. Ces analyses qualitatives s’intéressent à comprendre en profondeur les perceptions, motivations et vécus des participants, patients, ou clients, offrant ainsi un éclairage unique sur les comportements humains.
Avec l’émergence de ces outils, nous sommes à l’aube d’une transformation dans notre manière d’aborder l’analyse de contenus humains, ou « données qualitatives », que ce soit en recherche clinique, dans l’industrie, ou d’autres domaines. Cette approche soulève de nouvelles questions et ouvre des opportunités passionnantes pour enrichir nos pratiques traditionnelles. Dans une étude pilote portant sur un entraînement attentionnel et cognitif via un serious game développé par notre équipe de recherche à Inria, l’équipe Flowers à Inria Bordeaux a utilisé ChatGPT pour analyser les retours d’expérience des participants après 12 jours d’expérimentation. L’objectif était d’évaluer leur motivation à s’engager dans de tels programmes et d’identifier des pistes d’amélioration. Les résultats obtenus par l’IA, comparés à ceux d’experts en sciences humaines, ont révélé des concordances intéressantes, voire surprenantes, soulevant ainsi des questions importantes.
Parmi les défis identifiés, des questions éthiques cruciales se posent : que faire des données issues de la « vraie vie », de personnes réelles ? Avons-nous le droit de les confier à des modèles comme GPT ? Devons-nous développer nos propres outils ou notebooks basés sur les LLM (large language model) pour analyser ces données de manière plus rapide et sécurisée ? Est-il réaliste de créer un modèle de langage sur mesure en peu de temps ? Ces interrogations sont au cœur des enjeux actuels. Marion Pech, post-doctorante dans l’équipe Flowers à Inria Bordeaux, vous invite à en discuter ensemble pour explorer comment l’IA et la psychologie peuvent collaborer de manière éthique et (presque) efficace.
