Vers un nouveau record de levées de fonds pour l’écosystème French Tech Bordeaux !
Le baromètre trimestriel des levées de fonds, publié par La French Tech Bordeaux, est l’occasion de faire le point sur les différentes opérations de financement qui ont eu lieu au sein de l’écosystème technologique et innovant néo-aquitain.
C’est tout simplement une année exceptionnelle qui est en train de se dessiner pour l’écosystème French Tech régional. Après un premier trimestre 2021 tonitruant avec 111M€ levés, puis un deuxième trimestre costaud avec 50M€, le 3e trimestre n’est pas en reste avec plus de 70M€ levés !
5 opérations réalisées dans toute la région
#1 TreeFrog Therapeutics (33) – 64 M€
Oui vous avez bien lu, TreeFrog Therapeutics a levé 64 M€ auprès de Bpifrance, Leonard Green & Partners, Bristol Myers Squibb, Xange, Aquiti Gestion, IRDI Capital Investissement, Galia Gestion, la SATT Aquitaine Science Transfert et BNP Paribas.
La jeune société a été fondée fin 2018 puis accompagnée par Aquitaine Science Transfert et Unitec. Spécialisée dans les thérapies cellulaires issues de cellules souches, elle a développé une technologie de rupture baptisée C-StemTM. Son avantage : elle permet de produire des lots de plusieurs milliards de cellules souches pluripotentes induites très rapidement et d’une qualité inédite. Grâce à cette culture en 3D, pour synthétiser, ces cellules peuvent ensuite être différenciées en micro-greffons « qui pourraient remplacer les tissus lésés dans un large éventail de pathologies »
#2 Horiz.io (33) – 2,7 M€
La startup bordelaise a développé un simulateur capable d’estimer le rendement d’un investissement locatif. Initialement adressé aux investisseurs, l’outil a beaucoup évolué. Aujourd’hui, Horiz.io entend « offrir un service complet et clé en main à tous les néophytes de l’immobilier, allant du calcul du rendement d’un espace locatif à la gestion locative des biens immobilier ». Il a notamment vocation à informer les particuliers qui songent à investir, et à faciliter la vie de ceux qui ont franchi le pas.
#3 Certis Therapeutics (33) – 1,5 M€
Certis Therapeutics a pour mission d’industrialiser les travaux de recherche de l’équipe du docteur Bruno Quesson (référent international de l’IRM interventionnelle et cofondateur de la startup). Toujours hébergée par l’IHU Liryc à l’hôpital Xavier Arnozan de Pessac, la société évolue sur le sujet des thérapies minimalement invasives par ablation thermique guidées par l’image. Par exemple ? La destruction d’une tumeur rendue plus efficace, moins invasive, moins chère… grâce aux solutions développées par Certis Therapeutics.
#4 Atoptima (33) – 1,2 M€
Devenir le partenaire technologique de référence pour les problématiques complexes de planification des opérations : voilà comment résumer l’ambition d’Atoptima. La startup deeptech se développe notamment dans les logiciels d’optimisation de la logistique. Elle vient de boucler sa première levée de fonds, d’un montant de 1,2 million d’euros. Atoptima s’apprête à recruter une dizaine de personnes pour accélérer son développement.
#5 Stackinsats (64) – 1 M€
Créée à Biarritz début 2020, cette startup permet d’acheter à la semaine ou au mois un montant prédéfini de la star des cryptomonnaies. Elle vient de lever 1 million d’euros auprès de 42 investisseurs particuliers. Objectifs : des services prêts, de paiement et une expansion européenne.
Une seule autre opération de financement ou assimilés ce 3e trimestre 2021 :
- ArtPhotoLimited (33), a été racheté par l’allemand MyPoster
>> Lire notre article
Sources : Communiqués de Presse, La Tribune, Maddyness, ADI Nouvelle-Aquitaine et La French Tech Bordeaux.
Nota Bene
Lever des fonds ne représente pas une fin en soi pour une entreprise, ni une obligation. Cependant, cette étape est souvent un passage incontournable pour les startups en plein développement qui ont besoin de « passer à l’échelle ». Ces levées de fonds peuvent s’avérer cruciales pour accélérer la mise sur le marché, pour recruter des équipes, pour investir davantage en R&D et conserver son avance sur la concurrence…
Il faut donc prendre la levée de fonds pour ce qu’elle est : un outil financier et pas une fin en soi. De la même manière, l’évolution des levées de fonds n’est qu’un indicateur, parmi d’autres, du dynamisme d’un écosystème.
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